À propos

Jean-Marie Godard, né le 17 mars 1969 à Paris, est un journaliste et auteur français.

Il a débuté sa carrière en 1990 en tant que reporter pour l'agence Associated Press, où il a travaillé pendant vingt ans.

Aujourd'hui journaliste indépendant, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Paroles de flics (Fayard, 2018), une immersion dans le quotidien des policiers, et Bienvenue aux urgences (Fayard, 2019), qui explore le monde des services d'urgence hospitaliers. Il a également coécrit La France qui gronde (Flammarion, 2017) avec Antoine Dreyfus, un road-trip à travers le pays, et Une vie de flic (Fayard, 2020) avec le commissaire Patrick Visser-Bourdon, consacré à la vie de ce dernier.

Jean-Marie Godard intervient régulièrement dans les médias pour partager son expertise sur les services publics de première ligne, notamment la police et les urgences.

Un homme avec une barbe, des lunettes rondes, et des cheveux bruns, touche son oreille avec sa main, assis devant un fond beige et clair.

Livres

  • Paroles de flics: L'enquête choc

    Ils s’appellent Tony, Betty, Manu, Yasmine, Sylvie, Mélissa, Mourad, Corinne, Jeff. Ils travaillent à Calais, à Marseille, en Seine-Saint-Denis… La plupart du temps, vous ne les remarquez pas… sauf quand vous en avez besoin. Pourtant ils sont là. Travaillant au contact de la rue, de la violence, de la misère sociale et de la mort. Jouant les assistantes sociales, luttant contre le terrorisme, œuvrant au maintien de l’ordre.

    Voici le vrai visage des 149 000 flics de France. C’est une police épuisée, sollicitée à l’excès, en mal de repères, que nous donne à lire le journaliste Jean-Marie Godard. Un an d’immersion pour cerner au plus près la réalité de la police de France. Et le tableau qu’il brosse fait froid dans le dos.


    Des commissariats insalubres. Des planques nocturnes payées 97 centimes d’euro de l’heure. Des voitures poubelles chargées comme des chars d’assaut pour intervenir au pied levé sur des attaques terroristes. C’est le quotidien de ces flics envoyés au front avec un matériel usé jusqu’à la corde.
    Bienvenue dans le monde de ceux qui vous permettent de dormir tranquilles la nuit.

  • Bienvenue aux Urgences

    Les urgences, qui n’y a pas mis les pieds au moins une fois dans sa vie ? En 1990, nous étions 7 millions à avoir franchi leurs portes. Trente ans plus tard, nous sommes 20 millions. Vingt millions à nous y presser la peur au ventre avec un bras cassé, un enfant fiévreux, une blessure bénigne ou pas, un infarctus… Ou simplement avec nos angoisses. Vingt millions à y faire la queue des heures durant, à côté de SDF venus y trouver refuge, de toxicomanes en manque, de personnes âgées que les institutions spécialisées ne veulent plus prendre le risque de soigner. Vingt millions pour qui ces urgences sont devenues le dernier recours médical quand le médecin de ville a tiré sa révérence, quand le spécialiste nous donne des rendez-vous à trois mois, ou quand nous ne savons plus vers qui nous tourner avec des proches en phase terminale…


    Certains s’étonnent qu’il y ait des accidents ? Que parfois des patients soient oubliés sur un brancard ? À lire l’excellente enquête menée par Jean-Marie Godard au plus près du personnel des urgences, on s’étonne surtout qu’il n’y en ait pas plus. Les femmes et les hommes qui y travaillent sont en première ligne. Au front du social et du médical. 24 heures sur 24. Mais malgré leur dévouement, comment espérer qu’ils résolvent cette équation impossible : faire face à toujours plus de malades avec toujours moins de moyens. Alors, ils accumulent les heures… jusqu’à frôler le burn-out.
    Bienvenue aux urgences.